Le bilan cognitif chez le bébé :
Chez le bébé et chez le tout petit avant l’âge de trois ans, une évaluation cognitive est possible : elle se réalise surtout à l’aide d’échelles psychomotrices (comme par exemple, l’échelle de développement psychomoteur de la première enfance Brunet-Lézine). On peut apprécier notamment le niveau de langage, la coordination et la qualité de l’interaction. Chez l’enfant (à partir de l’âge de trois ans) : Chez l’enfant, diverses raisons peuvent mener à consulter un neuropsychologue et à demander la réalisation d’un bilan intellectuel, comme : - les troubles des apprentissages spécifiques (par exemple, la suspicion d’une dysphasie ou d’une dyspraxie), - l’échec scolaire, - les troubles du comportement (qui peuvent être liés à une précocité intellectuelle dans certains cas), - un retard dans un domaine d’acquisition : langage, habileté motrice, difficultés d’attention, etc., - la suspicion d’une précocité intellectuelle ou d’un retard mental, - le refus scolaire (phobie scolaire ou autre). Chez l’enfant autiste : L’évaluation intellectuelle de l’enfant autiste requiert une formation spécifique à un matériel particulier (le PEP-3). Tous les neuropsychologues ne sont pas formés à ce matériel et n’ont pas forcément les connaissances appropriées pour l’évaluation et la guidance des parents dont l’enfant est atteint de troubles du spectre autistique. |
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